Les co-fondateurs de SOS-Ouman sont deux anciens journalistes de l’AFP, Nicolas Miletitch et Denis Hiault (ici avec la maire d’Ouman). Tous deux  bénéficient d’une solide expérience des terrains difficiles et du montage d’opérations logistiques complexes.

Le premier vit à Boulogne-Billancourt, en banlieue parisienne, et le second à Rognes, dans le pays d’Aix.

Après s’être dotée de relais à Romilly-sur-Seine (Grand-Est), dans la région de Lille (Hauts de France) et dans le Haut Var, l’association poursuit l’expansion de son réseau dans le but d’amplifier son action.

Vadim et Olga, sont nos correspondants les plus précieux sur le terrain.

Ils ont mis entre parenthèses leur métier de pharmaciens dès le déclenchement du conflit afin de se consacrer corps et âmes à l’animation d’un réseau d’aide humanitaire à Ouman mais aussi aux confins du pays, dans des zones comme Bakhmout, Kharkiv ou Mykolaiv, théâtres des combats les plus sanglants desservis par des équipes de volontaires, souvent au péril de leur vie.

Nous travaillons également étroitement avec Alexandre Maksytov, chirurgien et médecin-chef de l’hôpital central d’Ouman contraint du jour au lendemain de  s’initier à la médecine de guerre, et avec la mairie de la ville, Iryna Pletnyova, particulièrement impliquée dans la mobilisation de ses concitoyens et l’entraide.

Pour gagner Ouman, il nous faut parcourir 2.500 à 3.000 km, selon l’itinéraire retenu.

Traverser l’Allemagne, la Tchéquie, la Pologne (ou la Slovaquie), puis la moitié de l’Ukraine d’ouest en est, après un attente interminable aux frontières encombrées par des centaines voire des milliers de poids-lourds.

Pareil choix est d’évidence contraignant, mais il nous permet de garantir la pertinence et l’intégrité de nos opérations.

Nous livrons sur place, sans aucun intermédiaire, une aide humanitaire multiforme qui répond aux besoins prioritaires exprimés par des correspondants locaux parfaitement fiables et autorisés.